La protection contre l’incendie est une exigence dans le monde du bâtiment.
Pour éviter les risques, il a été nécessaire d’établir des normes ainsi qu’une réglementation pour assurer une protection et une sécurité aux structures.
Deux types de protection sont à distinguer, la protection active et la protection passive contre l’incendie.

Éléments à protéger

Découvrez ci-dessous les éléments du bâtiment que nous pouvons protéger grâce au panel de procédés ISOPROM.

La protection active contre l’incendie

Celle-ci comprend des dispositifs de :

  • Détection : des systèmes de détection et d’alarmes sont installés afin d’alerter de la présence de sources de fumées, de chaleur ou de flammes et permettre de prévenir les personnes se trouvant dans le bâtiment afin qu’elles puissent évacuer.
  • Extinction automatique : des installations d’élimination de feu telles que les “sprinkler” qui fonctionnent comme des douches, les gaz inhibiteurs ou encore les mousses.
  • Désenfumage : ce sont des ventilateurs mécaniques qui permettent l’absorption de chaleur et de fumée.

Ces types de protection détectent ainsi les différentes sources d’un incendie pour les contrer immédiatement.

La protection passive contre l’incendie

La protection passive contre l’incendie fonctionne différemment puisqu’elle n’est pas activée manuellement ou automatiquement. Elle tend à jouer un rôle préventif. La protection passive contre l’incendie regroupe plusieurs mesures permettant à un ouvrage de résister à un incendie durant un temps donné.

Ce type de protection permet de :

  • Bloquer la propagation de la fumée
  • Éviter l’avancée des flammes
  • Contenir le feu dans la zone où il s’est embrasé

Avant Après

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Résistance au feu

À ne pas confondre avec la réaction au feu, la résistance au feu correspond à la capacité d’un élément ou d’un produit à conserver ses propriétés en présence d’un incendie, pendant un temps donné. Cette capacité est déterminée en fonction de différents critères de performance.

La résistance au feu est une donnée essentielle. Elle correspond au temps durant lequel les éléments du bâtiment doivent remplir leur rôle face à l’incendie.

La résistance au feu est hiérarchisée suivant la durée (exprimée différemment en France et en Europe) :

· En France : 1/4 d’heure, 1/2 heure, 1 heure, 1h et demi, 2 heures, 3 heures, 4 heures, 6 heures.

· En Europe : 15 min, 20 min, 30 min, 45 min, 60 min, 90 min, 120 min, 180 min, 240 min, 360 min.

Isolation coupe-feu

Une isolation coupe-feu performante face au risque d’incendie est cruciale pour contribuer à garantir la sécurité des occupants d’un bâtiment. Empêcher la propagation du feu, tout en limitant les dommages qu’il occasionne sur la structure.

Un incendie peut se déclarer dans n’importe quelle partie d’un bâtiment, voilà pourquoi une isolation coupe-feu performante face au risque d’incendie est nécessaire et indispensable.

Les éléments tels que les murs ou cloisons coupe-feu permettent de déterminer une zone afin que l’incendie ne puisse pas se propager à l’ensemble du bâtiment.

C’est notamment le cas dans les bâtiments recevant du public ou dans les immeubles dans lesquels une réglementation incendie s’impose.

Dans la conception de ces types de projets, on veillera à ce que les zones d’évacuation soient suffisamment résistantes au feu. Le tout pendant une durée déterminée afin de permettre aux occupants d’évacuer en toute sécurité le bâtiment.

Cloison coupe-feu

La cloison coupe-feu est composée de panneaux sandwich avec une âme en laine de roche. Celle-ci affiche des performances éprouvées de résistance au feu.

« La laine de roche est incombustible. Son point de fusion dépasse les 1000 °C. Elle ne dégage pas de fumée toxique. »

Mur coupe-feu

Un mur coupe-feu doit répondre à trois critères de performances : 

  • Résistance mécanique, 
  • Étanchéité aux flammes et au gaz, 
  • Résistance thermique.

Le mur doit « résister » à un incendie pendant une durée déterminée par la réglementation. 

Deux solutions pour la protection feu de vos murs et cloisons :

  1. Lors de la conception, s’orienter vers des matériaux qui par leur composition offrent la performance attendue.
  2. Concevoir une « paroi » avec plusieurs matériaux afin d’atteindre la performance nécessaire.

Par exemple :

« Les cloisons en carreaux de plâtre, les murs en béton ou les murs en bloc de béton cellulaire ont une résistance au feu de par leurs propriétés intrinsèques.

Ces murs coupe-feu sont composés de plusieurs matériaux :

  • Cloisons en plaques de plâtre avec isolant en laine de roche ;
  • Murs de briques plâtrières enduits au plâtre. »

 

Plafond coupe-feu 1h

Un plafond coupe-feu se définit par sa résistance exprimée en minutes ou en heures et par son matériau de construction.

La règlementation relative à la sécurité incendie de l’habitat et des Établissements Recevant du Public (ERP) permet de déterminer les obligations de tout un chacun.

Un plafond coupe-feu conservera ses propriétés mécaniques et d’isolation pendant un temps défini et sous les flammes. 

Un élément coupe-feu exprime ses qualités de résistance au feu en temps qui peut être décompté :

  • En heures soit : ¼ h, ½ h, 1, 1½ h, 2 h, 3 h, 4 h, 6 h pour le système français ;
  • En minutes : 15, 20, 30, 45, 60, 90, 120, 180, 240, 360 pour le système européen.

Réaction au feu

La réaction au feu caractérise l’inflammabilité des matériaux (béton, acier, bois, papier, plâtres…), c’est-à-dire leur capacité à alimenter l’incendie et à favoriser son développement.

C’est la manière dont un matériau va se comporter comme combustible. Elle caractérise l’inflammabilité des matériaux.

Afin de définir la réaction au feu des différents matériaux, ceux-ci sont testés au sein de centres agréés. En fonction des résultats obtenus, les matériaux sont classés en différentes catégories :

  • Des plus performants, c’est-à-dire les moins combustibles, classés M0 ou A1
  • Aux moins performants, c’est-à-dire les plus combustibles, classés M4 ou F

La « réaction au feu » et la « résistance au feu » sont donc deux critères différents en sécurité incendie. Ces critères sont codifiés au niveau national et européen, et cela de manière très réglementée.

  • La réaction au feu est la représentation d’un matériau en tant qu’aliment du feu (combustibilité, inflammabilité).
  • La résistance au feu est le temps durant lequel l’élément de construction joue son rôle de limitation de la propagation.
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Flocage coupe-feu

Une protection incendie réalisée par application d’un flocage coupe-feu est une étape déterminante pour la mise en conformité de vos bâtiments et habitations.

Avant tout pour le flocage coupe-feu, on peut différencier deux types de revêtements projetés, le flocage pâteux qui sera humide et le flocage fibreux qui, a contrario, sera sec.

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