L’arène
L’imposante structure métallique accueille ces gladiateurs des temps modernes. Casque, armure, gants, masque de protection, pistolets. Les voilà équipés et prêts à en découdre. La piste est divisée en plusieurs terrains, un pour chaque participant. Ainsi, les maestros de la projection ont pour objectif de recouvrir de mousse polyuréthane une surface délimitée.
Que les jeux commencent
Les fauves sont lâchés… Il est temps pour les projeteurs de se lancer à la conquête du titre. Ou du moins, essayer de s’approcher de la coupe protégée férocement par notre cher Michael; représentant émérite d’ISOPROM et déjà vainqueur de deux trophées en 2013 et 2014. Le voici entrer en scène. Il est concentré, son pistolet à la main, prêt à dégainer. La pression fait place à l’adrénaline. Il commence et projette la première couche de mousse polyuréthane. Michael commence son rituel : il se déplace doucement, de manière synchronisée. Il recule tout en balayant de gauche à droite puis de droite à gauche. Le tracé est impeccable, le geste souple, l’habilité exemplaire.Rien ne le déstabilise. Son bras est devenu, le temps de cette action, un outil de précision. SON outil de précision. Nous avons droit à une véritable chorégraphie : tout est millimétré, le geste est assuré.
La sentence
A la manière des 12 travaux d’Hercule, le test requiert de franchir plusieurs étapes dont la toute dernière qui se nomme : “Le carottage”. Celle-ci permet de relever différents paramètres de la mousse polyuréthane projetée: sa masse volumique, sa variation d’épaisseur, sa conductivité thermique ou encore sa stabilité dimensionnelle. Le résultat est sans appel : Michael s’impose comme le grand champion de cette édition 2017. Félicitations.
La consécration
Comme dit : “jamais deux sans trois”. Dans la sueur et les larmes (pour ses concurrents), la bataille a fait rage. Michael s’est imposé une troisième fois avec son talent et sa précision qui le caractérisent tant. Le MEILLEUR PROJETEUR est bel et bien invaincu. Une grande fierté pour ISOPROM. Remettra-t-il son trophée pour une prochaine édition ? Qui sait… En tout cas, BRAVO monsieur !
