Evolution du marché du bâtiment : « quand le bâtiment va, tout va » ?
Alors, belles perspectives ou évolution inexistante ?
On fait le point.
Un développement intéressant et non des moindres par rapport à l’année 2016 qui n’a connu qu’un “petit 1,6%” de croissance.
Un tel niveau n’avait pas été aussi comparable depuis 2006.
La création de logements neufs, quant à elle, a connu une progression conséquente avec une hausse de 12,8%.
Alors quelles explications à tout ça ? Pour Jacques Chanut, actuel président de la FFB, cette croissance s’explique par ce contexte de rénovation énergétique et notamment les conséquences positives du CITE (Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique) sur cette démarche écologique.
Cette année ne devrait pas connaitre une progression importante ; pas plus de 2,4%, soit la moitié de ce qui avait été réalisé auparavant.
Le prix des matériaux est à prendre en considération comme celui de l’acier qui connait une hausse de prix défavorable (+10%).
Le neuf, pour sa part, va connaître une perte d’activité en volume, passant de 9,6% à 5,2% (3,4% pour le logement face à 8,9% pour le non résidentiel).
En revanche, la rénovation va subir une forte diminution puisqu’elle va voir sa part d’activité en volume chuter à 0,4%, bien loin des 1,4% de 2017.
En effet, certaines mesures gouvernementales impactent directement le développement du marché du bâtiment comme la minoration du CITE sur le remplacement du simple vitrage et chaudières au fioul ou encore les mesures concernant le secteur HLM.
Enfin, l’emploi continue sur sa lancée. Le recrutement est à la hauteur de ce qui a été fait en 2017 : on compte environ 30 000 postes pour cette année 2018.